Né en 1881 à Saint denis, Védrines semble dénoter parmi les pionniers de l'aviation issus pour la plupart de la "bonne société" . Parigot gouailleur aux réparties imprévisibles, le jeune mécanicien économise sous par sous pour décrocher son brevet de pilote en décembre 1909. En 1913 il est néanmoins sacré par le public "1er des aviateurs" devançant Roland Garros, Louis Blériot et Henri Farman, pilotes chevronnéset titulaires de nombreux exploits avant que noter Jules n'ait vu un aéroplane de près. Il sera pendant la guerre 14-18 un as des as des missions spéciales , en amenant des espions derrière les lignes enemies , tout en étant l'instructeur de Guynemer à l'escadrille des Cigognes.

Outre ses qualités de pilote, Védrines monte une société de construction aéronautique et tente de mettre au point un avion à ailes déformables pour gagner de la vitesse. Le principe n'en sera mis en application que 60 ans plus tard avec les voitures à géométrie variable.

Son exploit le plus célèbre reste celui de l'atterrissage sur le toit des galeries Lafayette en janvier 1919.

Il se tue trois mois plus tard en inaugurant la ligne postale Paris - Rome .

Il était encore Vincennois

Le grand-père est né à Perpignan en 1775 et décédé à Paris en 1849 ; ses ancêtres venaient du Vallespir, devenu
français lors du traité des Pyrénées de 1659. Il fut militaire, compositeur et guitariste. 
Né et mort à Paris (1861-1936), le petit-fils hérita d’une double tradition d’officiers et d’érudits. Affecté en 1890
à Vincennes comme jeune lieutenant d’artillerie, il se prit de passion pour le château. Son ouvrage Le château Historique de
Vincennes à travers les âges publié en deux volumes en 1908 fut tout à fait novateur à son époque et permit de faire « sortir le
monument de l’oubli ». Vicomte, officier, historien et artiste peintre, il créa la SAV en 1910 

Visite d’une des cellules où furent incarcérés les prêtres réfractaires. L’église Saint-Joseph est le meilleur exemple connu à Paris des fastes de la période baroque, dans
l’esprit de la Contre-réforme.

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Nombre de places est limitée à 30 personnes. Rendez-vous à 9h45 devant l’entrée du couvent, 70 rue de Vaugirard 75006 Paris (Métro Rennes ou Saint-Placide). Participation aux frais : 12 €, 10 € pour les adhérents 

À l'occasion des Journées du Patrimoine 2019,

Le Château de Vincennes vous dévoile ses secrets à travers plusieurs visites guidées autour de plusieurs thèmes abordant chacun un aspect historique différent. Car il faut dire que ce monument médiéval possède une Histoire extrêmement riche et passionnante.

Au programme de ces visites guidées d'une durée d'une heure, vous voyagez ainsi dans le temps : 

Pour y assister, rendez-vous au stand de la société des amis de Vincennes situé dans la cour du Château pour réserver votre créneau le jour de votre visite. Ensuite, vous y aurez rendez-vous 10 minutes avant l'horaire de départ du tour.

Née en 1798, la conscription a évolué avec les pratiques de la guerre et les évolutions de la société française, et a concerné des générations de Français, avec des conséquences institutionnelles, sociales et humaines. C’est à travers ces trois domaines que cette exposition invite les plus jeunes et leurs aînés à retourner aux racines de la Journée Défense et Citoyenneté que nous connaissons aujourd’hui, et qui restituent deux siècles d’une histoire française à travers celle de ses conscrits.

Cette exposition permet de relire le présent à la lumière d’un passé restitué par les documents et objets conservés par le ministère des Armées. Il s’agit cette fois d’illustrer la longue histoire du service national. Devoir de l’homme et du citoyen dans les démocraties anciennes, la conscription apparaît en France sous la Révolution, pour se généraliser peu à peu au long du XIXe siècle, au gré des nécessités militaires qu’imposent la guerre industrielle et l’évolution de l’armement. Le XXe siècle sera celui des grandes mobilisations de 1914 et 1939, avant que la guerre froide, les guerres de décolonisation et l’avènement de la dissuasion nucléaire ne fassent évoluer les formes de la guerre comme celles du service, qui de militaire devient national.

Érigée en 1816 à l’emplacement de l’ancienne forteresse des Comtes de Dreux, la Chapelle Saint-Louis de Dreux abrite les sépultures de la Famille de Bourbon-Orléans.

À partir de 1830, la chapelle Saint-Louis de Dreux devient la nécropole de la Maison de France. Les gisants de la famille du Roi Louis-Philippe sont commandés aux plus grands noms de la sculpture funéraire du XIXe siècle : Millet, Barre, Lenoir, Pradier et Mercié. C’est ce dernier qui exécute le mausolée du roi et de la reine Marie-Amélie. 

C'est en 1547 que Diane de Poitiers, veuve de Louis de Brézé, Grand Sénéchal de Normandie, fit commencer la construction du château d'Anet. Cinq années devaient suffire à l'achèvement des travaux que dirigea le célèbre architecte Philibert de l'Orme et auxquels collaborèrent Benvenuto Cellini, Germain Pilon, Jean Cousin, Léonard Limousin .

En 1566, Diane de Poitiers mourait à Anet . Selon son désir, et pour abriter son tombeau, magnifique œuvre de Pierre Bontemps, sa fille Louise de Brézé, Duchesse d'Aumale fit élever près du Château une chapelle funéraire qui vient d'être restaurée .

Le règne de saint Louis s’étend sur une grande partie du XIIIe
siècle, de 1226 à 1270. Son long règne est marqué par l’intégration dans le domaine royal de grandes conquêtes territoriales menées par ses prédécesseurs, Philippe Auguste et Louis VIII. 
S’il y a des conséquences évidentes sur le fonctionnement quotidien du gouvernement royal, qui doit s’adapter à ce changement d’échelle, pour autant, il apparaît que les habitudes quotidiennes de la cour ne changent guère : les itinéraires tout comme les résidences favorites du Capétien ne semblent évoluer qu’à la marge. Il y a pourtant quelques inflexions, et l’une d’entre elles concerne Vincennes. Cette résidence apparaît beaucoup plus fréquemment dans les sources de la pratique, ce qui laisse penser qu’elle prend une place de choix dans les résidences préférées de saint Louis. Qu’en est-il exactement ? Quel fut l’apport du règne de saint Louis dans l’histoire de ce site ?

Le Moyen âge nous est connu plus par la culture de masse que par les travaux des historiens. Ce phénomène s’est développé aux États-Unis, notamment dans la bande dessinée. L'une d'elles, Prince Valiant d'Hal Foster, occupe une place à part, tant son influence, en Amérique, mais aussi en Europe, est révélatrice de ce Moyen âge populaire diffusée par le 9e art. Mais le médiévalisme de la bande dessinée passe aussi par l'usage d'une imagerie liée au Moyen âge dans des contextes contemporains, voire de science-fiction. Nous vous invitons, case par case, à la rencontre de ce Moyen âge
imaginaire haut en couleur.

Vincennes et son château sont un des lieux les plus fréquemment évoqués par les écrivains du Moyen Âge lorsqu’ils mettent en scène la région parisienne. Depuis Rigord, qui range la clôture du bois de Vincennes parmi les hauts faits (Gesta) de Philippe Auguste, jusqu’à Antoine l’Astesan qui le compare à Mirabello, en passant par Joinville ou Christine de Pizan, nombreux sont les auteurs qui ont contribué à faire de Vincennes un site privilégié des environs de la capitale. Nous verrons donc quelle image ils ont donné de ce lieu, et comment ils l’ont mis en relation avec Paris : Vincennes est en effet souvent présenté en complémentarité, mais parfois aussi en opposition, avec la capitale voisine.

A l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain russe Alexandre Soljénitsyne, et trente ans après la fin du communisme en Europe, la conférence évoquera son destin exceptionnel,
façonné par la littérature et la politique, et une époque dont nous sommes, qu’on l’oublie ou non, les héritiers.

Alors que l’on dispose d’une riche documentation (comptabilités,
livres de cuisine) pour les élites, l’alimentation des milieux populaires est
un sujet plus difficile à saisir. Sans entrer dans le détail des repas, il est
pourtant possible d’esquisser une histoire sociale des pratiques
alimentaires en analysant les réseaux d’approvisionnement,
l’organisation du travail rural (repas des travailleurs, autoproduction) et
les lieux de sociabilité ordinaire comme les tavernes.